Marge d’erreur du radar : mythe ou réalité pour les automobilistes ?

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Les radars routiers suscitent souvent des débats passionnés parmi les automobilistes. Certains prétendent qu’une marge d’erreur existe, permettant une légère tolérance au-delà de la limite de vitesse. D’autres affirment que cette marge est un mythe et que les radars flashent dès le premier kilomètre heure en trop.

À l’heure où les nouvelles technologies se perfectionnent, la question de la précision des radars devient fondamentale. La moindre erreur peut entraîner des amendes injustes ou, au contraire, laisser des excès de vitesse impunis. Mais qu’en est-il vraiment ? La marge d’erreur est-elle une réalité technique ou simplement une rumeur urbaine ?

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Fonctionnement des radars et principes de mesure

Les radars routiers, qu’ils soient fixes ou mobiles, reposent sur des principes de mesure physique pour détecter les excès de vitesse. Leur précision, souvent remise en question, repose sur des marges techniques définies par les fabricants. Ces marges d’erreur, bien réelles, sont intégrées dans les dispositifs pour compenser les variations possibles lors de la mesure.

Les radars fixes

Les radars fixes, installés de façon permanente sur les routes, ont des marges d’erreur spécifiques :

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  • 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h
  • 5 % pour les vitesses supérieures à 100 km/h

Ces marges permettent de pallier les fluctuations mineures et garantir une certaine fiabilité des mesures.

Les radars mobiles

Les radars mobiles, souvent déployés dans des véhicules en mouvement, présentent des marges d’erreur plus élevées en raison de leur nature :

  • 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h
  • 10 % pour les vitesses supérieures à 100 km/h

La mobilité de ces radars introduit des variables supplémentaires, justifiant ainsi des marges plus larges.

Ces marges d’erreur, bien que techniques, sont souvent confondues avec une hypothétique marge de tolérance. Cette confusion alimente des débats sans fin parmi les automobilistes, mais la réalité est que chaque radar, qu’il soit fixe ou mobile, applique une marge d’erreur définie par son fabricant. Le radar peut ainsi se tromper de quelques kilomètres par heure, mais cette marge reste strictement encadrée pour éviter les abus.

Normes officielles de la marge d’erreur des radars

Les radars routiers sont soumis à des normes strictes pour garantir leur fiabilité. La marge d’erreur appliquée par chaque radar est définie par le fabricant et est une marge technique permettant de compenser les variations possibles lors de la mesure.

Normes pour les radars fixes

Les radars fixes, qui sont installés de façon permanente, suivent des normes précises :

  • 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h
  • 5 % pour les vitesses supérieures à 100 km/h

Ces marges permettent aux radars fixes de conserver leur exactitude même face à des fluctuations mineures.

Normes pour les radars mobiles

Les radars mobiles, souvent utilisés dans des véhicules en mouvement, ont des marges d’erreur plus larges :

  • 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h
  • 10 % pour les vitesses supérieures à 100 km/h

La mobilité de ces dispositifs introduit des variables supplémentaires justifiant une marge plus étendue.

Les marges d’erreur, bien que techniques, sont souvent assimilées à une hypothétique marge de tolérance, ce qui alimente les débats parmi les automobilistes. Cette marge reste strictement encadrée pour éviter les abus et garantir une mesure fiable des vitesses.

radar voiture

Impact de la marge d’erreur sur les contraventions

L’automobiliste peut effectivement être verbalisé pour excès de vitesse, même lorsqu’il pense être dans les limites grâce à une prétendue marge de tolérance. Cette notion est souvent confondue avec la marge d’erreur technique des radars. Les radars appliquent une marge d’erreur pour compenser les variations possibles lors de la mesure, mais cela ne constitue pas une tolérance légale.

40 millions d’automobilistes, une association bien connue, démonte régulièrement le mythe de la marge de tolérance. Pour eux, il est clair que la seule marge existante est technique et non juridique. La vitesse retenue pour une contravention est toujours celle mesurée après application de cette marge d’erreur. Autrement dit, si la vitesse retenue dépasse la limite légale, l’automobiliste sera verbalisé.

Pour illustrer, prenons l’exemple suivant : un radar fixe, avec une marge d’erreur de 5 km/h, enregistre un véhicule roulant à 95 km/h dans une zone limitée à 90 km/h. La vitesse retenue sera de 90 km/h, et aucune contravention ne sera dressée. En revanche, si le même radar enregistre une vitesse de 96 km/h, la vitesse retenue sera de 91 km/h, et l’automobiliste recevra une contravention.

La Sécurité routière, pour sa part, parle parfois d’intox lorsqu’il s’agit du mythe de la marge de tolérance. Elle rappelle que chaque excès de vitesse, aussi minime soit-il, constitue une infraction dès lors que la vitesse retenue dépasse la limite autorisée. La confusion entre marge d’erreur et marge de tolérance alimente les incompréhensions et les contestations des contraventions émises par les radars.